RESPONSE
Projet européen dans le cadre du programme H2020 d'écoles à énergie positive
Projet européen dans le cadre du programme H2020 d'écoles à énergie positive
En activité depuis 2021
3 groupes
scolaires
600 logements
dans 5 bâtiments résidentiels
Métropole de Dijon
30 000 m² de bâtiments rénovés
Le projet H2020 Response est un projet Européen dont l’objectif est definancer des métropoles et villes pilotes pour qu’elles développent et expérimentent un modèle de Smart City plus écologique, économe en énergie et respectueuse de l’environnement.
En tête de proue du projet Response, la métropole de Dijon œuvre ainsi à la neutralité carbone au niveau européen. Dans le cadre de cet ambitieux projet, Dijon Métropole pilote la rénovation énergétique du quartier de Fontaine d’Ouche, avec pour objectif l’autonomie énergétique, au travers de la plus grande opération d’autoconsommation électrique de France.
Là où EDF a été choisi pour apporter une solution de gestion des énergies au niveau global, a été choisi dans ce projet pour apporter une solution à l'échelle des bâtiments.
© Propriété de la Métropole de Dijon / Nom du photographe
d’émissions de gaz à effets de serre
de consommation énergétique grâce à la rénovation thermique
de consommation de chauffage dans les bâtiments intelligents
de consommation pour l’éclairage public
logements et bâtiments municipaux alimentés en électricité grâce à des panneaux solaires
de l’énergie consommée par les 2 îlots de bâtiments produite localement
Avec RESPONSE, les bâtiments sont économes en énergie et proposent des services de confort supplémentaire aux occupants. Par exemple, pour avoir une qualité de l’air optimale tout en réduisant les consommations énergétiques, le système de ventilation, les fenêtres et les radiateurs sont pilotés en fonction de la température mesurée par les sondes de qualité de l’air Nanosense. Le , Building Operating System de
, assure la collecte et le traitement des données des capteurs ainsi que les fonctions de thermostat et d’analyse de la qualité de l’air.
Les bâtiments des îlots à énergie positive sont rénovés pour réduire de 38% leurs consommations énergétiques. Les efforts engagés concentrent les travaux sur l'isolation thermique et le renforcement de l'étanchéité de l'enveloppe :
Ces travaux sont effectués conformément au label BBC Rénovation.
La production solaire au sein du Quartier Fontaine d’Ouche est consommée directement par les habitants dans le cadre d’une opération d’autoconsommation collective. La consommation électrique des habitants est plus forte le matin et le soir, mais la production solaire s’effectue en journée. Le stockage au travers de batteries est utilisé pour conserver l’excédent de production en cours de journée afin de le restituer aux habitants lors des pics de consommation.
stockant les excédents de production solaire photovoltaïque en journée pour les restituer lors des pics de consommation.
équipées des panneaux solaires les plus puissants du marché pour augmenter la surface disponible, offrir de l’ombre supplémentaire et transformer les écoles en centrales de production.
sur les parkings de la ville, permettant de fournir de l’ombre aux véhicules, produire de l’énergie solaire et multiplier les bornes de rechargement pour véhicules électriques.
de l’eau chaude produite par les panneaux solaires thermiques pour limiter le recours au gaz lors des forts appels en puissance.
utilisées dans le réseau de chaleur, aujourd’hui alimenté par du bois brulé de la centrale biomasse des Valendons et gaz brulé de la centrale du Quartier Fontaine d’Ouche. Comme par exemple la récupération de la chaleur dégagée par la combustion des déchets de l’incinérateur d’ordures ménagères, l’augmentation de la part de biomasse dans le mix énergétique, ou l’utilisation de gaz vert produit par l’usine de méthanisation des boues et eaux usées.
capables de récupérer la lumière indirecte pour augmenter jusqu’à 25% le rendement énergétique comparé à un module monofacial.
permettant de visualiser les consommations d’électricité, de gaz et des réseaux de chaleur ainsi que de la qualité de l’air, la température ou encore les émissions de CO2 des secteurs du bâtiment et du transport.
comme solution de stockage temporaire.
En tant qu’agrégateur de données, le et notre plateforme de services
permet à l’échelle des bâtiments de mesurer la balance entre la production d’énergie (photovoltaïque, solaire thermique…) et sa consommation en se basant sur des données réelles et non des estimations.
L’objectif est de pouvoir analyser finement l’évolution de cette balance énergétique et sa concordance avec les objectifs de réduction des émissions de GES, mais aussi de mieux gérer les dépenses énergétiques par le pilotage intelligent des bâtiments. Le sous-comptage en fonction des lieux et par usage (chauffage, climatisation, ventilation, éclairage, eau chaude sanitaire…) permet de repérer où doivent se concentrer les investissements et la rénovation, mais aussi les campagnes de sensibilisation à la sobriété énergétique.
3 écoles de la ville, Anjou, Buffon et Colette, ont fait l'objet de rénovation et été équipées du , en vue de la surveillance de la qualité de l'air intérieur, du pilotage des VMC, mais aussi du thermostat, et du suivi des consommations énergétiques.
L’objectif ? Automatiser le pilotage du chauffage en fonction de la température et la présence des élèves et enseignants pour réduire de 15% la consommation énergétique, mais aussi surveiller la température, la qualité et le renouvellement de l’air intérieur, dans des écoles accueillant des enfants de 3 à 11 ans.
De nombreux capteurs et équipements techniques ont été installés dans les écoles pour parvenir à cet objectif, comme la GTB (Gestion Technique du Bâtiment) de Schneider qui récupère les données des compteurs (électrique ? énergie thermique ?), des têtes thermostatiques Belimo actionnant l’ouverture ou la fermeture de vannes du chauffage, des sondes de qualité d’air intérieur Nanosense mesurant la température, le taux d’humidité, de CO2, des particules fines etc. des salles de classe. Ces équipements de constructeurs et protocoles de communication différents ne sont pas compatibles ensemble nativement : c’est là qu’intervient le WireBOS.